Les participants à une réunion internationale sur le Darfour ont lancé vendredi un appel à tous les groupes rebelles pour qu'ils...
Les participants à une réunion internationale sur le Darfour ont lancé vendredi un appel à tous les groupes rebelles pour qu'ils participent aux pourparlers de paix intersoudanais du 27 octobre à Tripoli, sous peine de sanctions.
Des mouvements rebelles du Darfour, en guerre civile depuis 2003, et des émissaires de la communauté internationale au Soudan, ont entamé vendredi soir des pourparlers en vue d'unifier les factions rebelles et tenter de relancer les négociations avec Khartoum.
Plusieurs factions rebelles du Darfour, région de l'ouest du Soudan ravagée par la guerre civile depuis 2003, ont poursuivi dimanche à Arusha leur réunion visant à tenter d'unifier leurs positions et présenter un front commun aux négociations de paix avec Khartoum.
Le gouvernement soudanais a réitéré sa volonté de reprendre les négociations de paix avec les rebelles du Darfour.
Les rebelles soudanais du Mouvement pour la justice et l'Egalité (Jem) ont exigé le retrait des premiers militaires chinois dépêchés dans le Darfour dans le cadre de la future force « hybride » Onu-Union africaine censée ramener la paix dans cette province meurtrie.
La réunion sur la paix au Darfour s'est ouverte samedi en Libye en l'absence des principaux groupes rebelles, mais doit être marquée...
Le président du Soudan Omar el-Béchir a annoncé vendredi être disposé à un cessez-le-feu avec les groupes rebelles du Darfour avant la reprise des négociations de paix, en octobre en Libye, dont le pape Benoît XVI a vivement souhaité la réussite.
Des pourparlers sur le Darfour devaient s'ouvrir samedi en Libye mais le boycottage des principaux mouvements rebelles compromet d'ores et déjà les efforts de l'ONU et de l'Union africaine pour ramener la paix dans cette région de l'ouest du Soudan.
Des pourparlers sur le Darfour devaient s'ouvrir samedi en Libye mais le boycottage des principaux mouvements rebelles compromet...
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a lancé mardi un avertissement aux groupes rebelles agissant de manière anarchique dans la région soudanaise du Darfour déchirée par la guerre, leur faisant savoir qu'ils n'ont rien à gagner en s'en prenant aux unités de la force africaine de maintien de la paix déployée dans cette zone.
La communauté internationale, qui refuse de suspendre les pourparlers de paix sur le Darfour en Libye malgré l'absence des principaux mouvements rebelles, a poursuivi lundi à Syrte des discussions avec le gouvernement soudanais et des interlocuteurs de second rang.
La réunion à Arusha en Tanzanie des groupes rebelles du Darfour, présidée par les Envoyés spéciaux de l'ONU et de l'Union africaine, Jan Eliasson et Salim Ahmed Salim, s'est achevée aujourd'hui avec la présentation d'une plateforme commune de propositions qui servira de base aux négociations finales avec le gouvernement soudanais.
Les Etats membres de l'Union africaine se sont engagés à déployer des bataillons à la force hybride au Darfour dont l'opération sera essentiellement à caractère africain. Entre-temps, le gouvernement soudanais s'est aussi dit prêt à négocier avec les rebelles du Darfour qui n'ont pas signé l'accord de paix de 2006.
Le Soudan a donné sa parole. Il décrétera une trêve avec les rebelles du Darfour le jour de l'ouverture des négociations de paix en Libye cette semaine, a annoncé l'ambassadeur de Khartoum auprès des Nations unies.